Faut-il interdire aux enfants de jouer avec des petites voitures ? Non, vous ne rêvez pas. C’est la question à laquelle tente de répondre Détours, une plateforme coéditée par le constructeur Automobile SEAT (Groupe Volkswagen) et le groupe Canal+.
Selon l’auteur de l’article, il est urgent de “modifier les comportements et les représentations (Automobiles) dès le plus jeune âge”. L’écologiste préconise ainsi d’exploiter les jouets comme des supports pédagogiques visant à promouvoir les mobilités “douces et respectueuses de l’environnement” auprès des enfants. En d’autres termes, comme des outils de propagande.
Fini donc, les voitures miniatures qui font le bonheur de nos enfants le soir de Noël. Aux oubliettes également les voitures à pédales, les buggy radiocommandés et autres sets de briques LEGO à l’effigie de leur constructeur Automobile qui les fait tant rêver. Place aux maquettes de Citroën AMI et aux dessins animés dans lesquels les super-héros poursuivront les méchants en trottinette électrique.
Plus grave encore, la question de l’interdiction de vente de voitures miniatures est clairement posée, prétextant que la fin des véhicules thermiques est d’ores et déjà programmée pour janvier 2040.
Après la hausse monumentale du malus “écologique” demandé lors de la première immatriculation d’un véhicule thermique en France (neuf ou importation), après l’instauration d’un malus-poids taxant abusivement certains véhicules, après l’interdiction des voitures en ville, après les actions punitives à l’encontre des propriétaires de SUV par des pseudos collectifs écologistes radicaux, on se demande si le cauchemar s’arrêtera un jour.
Une chose est sûre : l’avenir de l’Automobile est bien triste en France.