Si vous rêvez d’une Ford Mustang neuve, il va falloir sérieusement envisager de mettre la main à la poche… pour vous acquitter des taxes exorbitantes imposées lors de la première immatriculation.
Dès le 1er janvier 2024, le barème du malus écologique deviendra encore plus sévère. Il se déclenchera désormais à partir de 118 g/km de CO2 rejetés (au lieu de 123 g/km en 2023), ce qui signifie que certaines petites citadines à essence seront concernées par la taxe. C’est par exemple le cas de la petite Renault Clio SCe 65 pourtant équipée d’un modeste moteur 1.0 SCe d’entrée de gamme produisant seulement 65 chevaux. Absurde. Dès 194 g/km de rejet de CO2, les méchants automobilistes devront s’acquitter d’une taxe insensée de 60 000 euros en guise de malus écologique, dont le plafonnement à 50% du montant d’acquisition du véhicule sera supprimé. Merci pour la planète !
Cerise sur le gâteau : le gouvernement a également prévu de durcir le malus au poids (ou taxe sur la masse en ordre de marche) qui se déclenchera dès 1,6 tonne contre 1,8 tonne actuellement, avec un barème progressif (Entre 10 et 30 euros par kilos excédentaires).
Disponible sur le site officiel de Ford France au prix de 58 400 euros, la Ford Mustang émet 256 à 262 g/CO2/km (WLPT) et pèse officiellement 1 832 kg. Le portefeuille des futurs acquéreurs (achat neuf) sera ponctionné d’un malus C02 de 60 000 euros et d’un malus poids de 2 320 euros (232 kilos “excédentaires”), en plus du montant habituel du certificat d’immatriculation (aux alentours de 1 800 euros si vous habitez en région parisienne). Une taxation exorbitante flirtant avec les 65 000 euros, dépassant ainsi la valeur d’achat initiale de la voiture ! Y a-t-il un pilote (sérieux) dans l’avion Gouvernement ?